Meilleurs films d’animation japonais

Les films présentés ici ont été choisis pour leur prouesse technique, leur graphisme, le nombre d’entrées qu’ils ont réalisé ou l’influence qu’ils ont eue au Japon et dans le monde.

Mon voisin Totoro (Hayao Miyazaki – 1988)

On pourrait citer Nausicaa, Princesse Mononoke, Porco Rosso ou Le voyage de Chihiro. Mon voisin Totoro a été présenté en session commune avec Le Tombeau des lucioles (Isao Takahata). L’ambiance à la fois nostalgique et fantastique séduit toutes les générations, et le protagoniste Totoro est devenu la mascotte du studio Ghibli.


Mind Game (Masaaki Yuasa – 2004)

Mind Game, du Studio 4°C est une antithèse des films d’animation classiques, qui ne conviendra pas à tout le monde. Il est dédié à un public rodé à la Japanimation et à la recherche de films sortant des sentiers battus.

Ghost in the Shell + Innocence (Mamoru Oshii – 1995/2004)

Ghost in the Shell ne surprendra personne ici, mais Innocence est plus controversé. Ses ouvertures philosophiques sur la question de la place de l’homme parmi les robots ne font pas l’unanimité. Il n’en demeure pas moins un indiscutable succès technique et artistique soutenu par une incroyable bande son de Kenji Kawai.

Perfect Blue (Satoshi Kon – 1999)

Satoshi Kon est l’un des maîtres des animes. Perfect Blue, sa plus grande réalisation, a inspiré le Black Swan d’Aronofsky. Film essentiel de l’histoire de l’animation, la dualité de ses personnages le rend étrange, excitant, troublant, dérangeant et étonnamment thérapeutique.

Evangelion, tétralogie (Hideaki Anno – 2007-2014)

Un must des séries de Japanimation, dont la fin a suscité une controverse. Réécrit, il est maintenant présenté en tétralogie par le studio Khara.

Akira (Katsuhiro Otomo – 1988)

C’est l’un des premiers films d’animation japonais introduits en France. C’est un manga ambitieux autour de la thématique de l’adaptation post-apocalyptique. Une sorte de Blade Runner japonais, initiateur du « Neo-Tokyo ».

Cowboy Bebop: Knockin’ on Heaven’s Door (Shin’ichirō Watanabe – 2001)

C’est le long métrage qui clôture la série Cowboy Bebop. Un exercice difficile, brillamment réussi par Watanabe dont c’est l’un des travaux majeurs, avec Samurai Champloo.

Kanojo to kanojo no neko (Makoto Shinkai – 1999)

Un court métrage de cinq minutes en noir et blanc, minimaliste, magnifique et poétique, début d’une grande carrière pour Makoto Shinkai.

One Piece Strong World (Munehisa Sakai / Eiichiro Oda – 2009)

One Piece, la série manga incontournable de ces dernières années mais longtemps dénigrée. Avec Strong World, le mangaka Oda l’élève au rang des belles réussites.