Les femmes japonaises au cœur de l’art des estampes « ukiyo-e »

Parmi d’autres grands noms de cette époque, on rencontre l’école Kaigetsudo, ainsi que Sukenobu, peintres de bijin (jolies femmes) vêtues de somptueux kimonos. Ainsi se prépare l’évolution de l’ukiyo-e, puisque Sukenobu est probablement l’artiste qui eut la plus grosse influence sur Harunobu. Dès cette époque, les « portraits de jolies femmes » (bijin-ga) sont le sujet majeur de l’estampe japonaise, qu’il s’agisse ou non de courtisanes. 

Les femmes au Japon ont été très influentes dans l’art de l’ukiyo-e pendant des siècles.

Le bijinga a été le sujet favori de l’estampe japonaise du début à la fin, du XVIIe siècle au XXe siècle sans discontinuer. Tous les grands noms de l’ukiyo-e ou à peu près ont fait des portraits de bijin, à des degrés divers, même si des artistes comme les Kaigetsudo, Harunobu, Sukenobu, Kiyonaga, Eishi et Utamaro s’y sont particulièrement illustrés. 

Des ukiyo-e sont toujours produits au XXIe siècle et demeurent une forme d’art influente, inspirant notamment les mangas et les anime. Les thèmes de l’ukiyo-e sont également tout à fait nouveaux, car ils correspondent aux centres d’intérêt de la bourgeoisie : les jolies femmes et les oiran (courtisanes) célèbres, les shunga (scènes érotiques), le théâtre kabuki et les lutteurs de sumo, les yōkai (créatures fantastiques), les egoyomi (calendriers) et les surimono (cartes de vœux), le spectacle de la nature et des meisho-e (lieux célèbres). 

Influence de l’estampe entre mode japonaise et tendance

Mais c’est bien dans le cadre de l’ukiyo-e, pendant l’ère Edo, du XVIIe au XIXe siècle, que l’estampe japonaise gravée sur bois a connu son plein développement. Et, en sens inverse, c’est grâce aux nombreux tirages autorisés par l’estampe que l’ukiyo-e a pu devenir aussi populaire. Sukenobu, peintre de bijin (« jolies femmes ») vêtues de somptueux kimonos, amorce une évolution vers des femmes moins majestueuses, plus menues. Ainsi s’amorce un changement important de l’ukiyo-e, puisque Sukenobu est probablement l’artiste qui a eu la plus grosse influence sur Harunobu. Dès cette époque, les « portraits de jolies femmes » (bijin-ga) sont le sujet majeur de l’estampe ukiyo-e, qu’il s’agisse ou non de courtisanes. 

Les gravures de belles femmes ont été populaires à travers l’histoire et le restent aujourd’hui.

En outre, lorsqu’on parle d’estampes japonaises, on ne peut pas passer à côté des portraits de femmes dits bijin-ga. Ce sont leurs principaux thèmes. Les courtisanes célèbres pour leur beauté étaient les plus représentées. Mais cette beauté de ne vient pas seule. Elle est associée au raffinement de l’habit porté par la courtisane qui n’est autre que le kimono. Et en lien avec les portraits de femmes sont les estampes à caractère érotique. 

L’art japonais est caractérisé par la pureté des lignes. Les images, même vieilles de trois siècles, restent belles, fraîches qu’elles donnent l’impression d’avoir été imprimées hier. Elles restent fines, très raffinées. À ses débuts, l’art japonais de l’estampe était en noir et blanc. L’œuvre d’un artiste est reproduite sous plusieurs formes par l’estampe japonaise. Le but d’une telle reproduction est de rendre populaires et accessibles à la masse populaire les œuvres artistiques des artisans japonais. 

Les estampes japonais des œuvres reconnues en Occident

Au XXe siècle, il y a des dessinateurs qui gravent et impriment eux-mêmes leurs estampes. Ainsi, le cercle des amateurs s’agrandit. De telles expositions sur cet art japonais continuent encore, et la dernière à avoir lieu sera celle sur les œuvres du grand maitre de l’estampe japonaise Hokusai. Dans le musée d’art japonais de Laeken, cinquante estampes paysagères mettent le prestige et accroissent la valeur et la beauté de ses moulures. 

Bref, une estampe est une image produite par impression à l’aide d’une planche gravée. C’est bien plus que de simples dessins. L’art xylographique est conjugué avec l’inspiration artistique bouddhiste connue sous le nom de ukiyo-e, se rapportant à des « images du monde flottant ». Ces arts affichent bien le savoir-faire d’un artiste qui est à la fois dessinateur, graveur et imprimeur.

Qu’est-ce que le saké japonais ?

bouteille de saké japonais

Avant tout, les Japonais aiment le riz et le boivent dans leurs bols de riz. Le riz est l’aliment de base des bols de riz, c’est un repas traditionnel au Japon. De la façon dont le riz est servi au riz lui-même, il est presque toujours traditionnel. Le saké est une boisson alcoolisée traditionnelle japonaise. C’est une saveur très distincte, et pas du tout une saveur japonaise traditionnelle. Qu’est-ce que c’est ? En fait, c’est du riz distillé dans un alcool très fort. Il a un peu le goût du riz, un peu celui du pamplemousse et un peu celui de l’amande.

Okocho : Le monde du saké

« Le saké a longtemps été considéré comme un enfant bâtard, assis à la périphérie du monde des boissons ».

Le Japon a une longue histoire de fabrication du saké, qui remonte à l’an 800 de notre ère. Cela représente en gros 700 ans de tradition et la tradition dure généralement longtemps. Cette culture de la tradition est principalement basée dans la ville de Kyoto, mais l’artisanat traditionnel de la fabrication du saké était autrefois très répandu dans des villes comme Kamakura et Sosaya. Cependant, toutes les brasseries traditionnelles de saké ont été détruites au XVIe siècle lors de l’attaque des pirates. Pendant plus de 300 ans, le saké n’a donc pas été fabriqué. Les Japonais se sont vite rendu compte que l’idée d’un alcool distillé à partir du riz, le nihonshu, leur plaisait beaucoup. Ils ont fini par trouver un agriculteur qui savait comment transformer le riz en alcool, et ils ont commencé à fabriquer ce nihonshu traditionnel, mais ce n’est qu’en 1545 que le saké a été introduit sur le marché japonais. C’est à cette époque que le riz a été transformé pour la première fois en saké. Cependant, ce n’était pas le début de la culture du saké, car celle-ci existait déjà. Le premier brasseur de saké au Japon était un homme nommé Sosono. C’était un brasseur célèbre au Japon qui vendait son saké de riz traditionnel à la cour japonaise. C’est le genre de tradition qui était à l’arrière-plan pendant des centaines d’années. Ce n’est qu’en 1638 que le saké est devenu vraiment populaire, lorsque les aristocrates japonais sont allés acheter du riz et l’ont distillé en alcool pour que les fabricants de saké en fassent plus pour faire du saké plus traditionnel. La tradition était très ancienne, la culture était très ancienne, et ce n’est qu’au début du 17e siècle que le sakai a été inventé.

Les gens mélangeaient le saké avec de l’eau, le mélangeaient avec du vin de riz, et faisaient fermenter le riz pour en faire du saké. Le mélange de riz fermenté et d’alcool avec de l’alcool est appelé sakai, et c’est un ingrédient très populaire pour le saké. Le saké était autrefois considéré comme un enfant bâtard. Le saké était dans l’ombre, mais une fois que les premiers fabricants de saké à succès se sont établis, ils ont commencé à appeler le mélange de saké et de vin de riz « saké« . Le fait que le riz soit fermenté est un facteur très important dans la culture du saké. Le riz utilisé dans le saké est brassé et non pas cueilli à la main, comme le riz est traditionnellement brassé. L’un des principaux éléments qui distinguent la culture du saké au Japon de la culture traditionnelle du saké en Europe est que le saké est d’abord fermenté, puis distillé.

Le Japon en amoureux, une destination de divertissement et de détente

La liste des activités de divertissement et de détente du Japon est longue, les classiques à faire ou à visiter au cours de votre voyage sont nombreux. Participez à une croisière en amoureux à bord de jolis bateaux sur la rivière Sumida à Tokyo ou sur les lacs de Hakone. Un détour sur les côtes balnéaires du Japon sans prendre du bon temps quelques jours à Okinawa aura l’air d’une expérience inachevée, ce lieu est considéré comme le Hawaii japonais.

Partez en randonnée à Fushimi Inari Taisha ou sur le Mont Takao, située non loin du coeur de Tokyo, la montagne Takao est vénérée depuis un millénaire par les Japonais. Si vous appréciez les montées d’adrenaline, cherchez à gravir le célèbre Mont Fuji. Selon un adage, celui qui parvient à réussir cette expérience à deux reprises est un fou. Une chose est sûre, toutes ces destinations vous laisseront des souvenirs inoubliables.

Le Japon, c’est aussi une multitude de festivals toute l’année, particulièrement au printemps et en été. Profitez des Matsuri, ces fêtes traditionnelles et populaires du Japon pour vous habiller en Yukata, une tenue traditionnelle de la région, ne manquez surtout pas d’assister en amoureux au beau spectacle de feux d’artifice. Participez aussi au festival de la neige (Yuki Matsuri), il se tient à Sapporo à la mi-février, le festival de danse Awa Odori a aussi lieu du 12 au 15 Avril sur l’île de Shikoku à Tokushima.

Vous ne vous êtes pas trompés si vous avez choisi de voyager en amoureux vers la destination Japon. Vous disposez de tous les bons plans pour vivre des moments inoubliables durant votre séjour. Des offres d’hébergements aux merveilles culturelles en passant les sites et occasions de divertissement, vous n’allez certainement pas regretter le déplacement, de quoi renouveler l’expérience.

Grand tournoi de sumos à Tokyo

Le sumo est un combat se pratiquant au Japon avec des lutteurs professionnels qui se rencontrent sur un espace composé d’argile. Ce terrain possède un diamètre de 4,55m. Il se nomme le dohyô. Les lutteurs sont des hommes très grands et très forts qui combattent les mains nues. Ils ne sont vêtus que d’un pagne allant jusqu’à la taille.

L’origine du sumo

Le sumo remonte a des temps très anciens au Japon et il est cité en 712 dans le livre des choses anciennes du pays qui est le premier livre connu. Le sumo était étroitement lié au shintô et les compétitions avaient lieu pour que les dieux soient cléments et donnent aux humains de bonnes récoltes. Actuellement, les combats se déroulent toujours sous un toit ressemblant à celui d’un temple shintô. Du sel est également parsemé sur le dohyô pour que le combat et les rituels soient ainsi purifiés lors des tournois.

Comment se déroule un combat de sumo

La partie de lutte va durer jusqu’à ce qu’un des deux antagonistes touche le sol avec une autre partie de son corps que ses pieds ou s’il met un pied en dehors du dohyô. 82 prises sont autorisées lors du combat afin d’y parvenir. C’est le gyôji partant un chapeau de noble et une robe colorée qui fait office d’arbitre. Il tient un éventail qui marque le combat de son début à la fin. Les lutteurs pèsent tous entre 90 et 160 kg. Leur taille est impressionnante et ils sont tous des géants divisés en cinq catégories. La catégorie la plus élevée se nomme le yokozuna et il existe six tournois dans l’année.

Les tournois de sumo

Ces tournois de sumo se nomment les hon-basho et se déroulent les mois impairs. Chaque tournoi se passe pendant quinze jours. A Tokyo, ils se déroulent en janvier, en mai et en septembre. Les autres se passent à Osaka, Nagoya et Fukuoka. Pendant les tournois de Tokyo, les compétitions sont retransmises tous les jours entre 16 et 18h. Les plus jeunes commencent leur combat à 9h30 le matin et les plus âgés à 15 h. Il vaut mieux assister à un tournoi réellement car c’est extrêmement impressionnant. Si on ne réserve pas les places, il faut prévoir un minimum de 2 100 yens qui représente environ 15 euros pour un billet. Chaque jour, il est possible d’acheter sa place à partir de 8h30 et il y a 400 places qui sont distribuées. On ne peut acheter les entrées qu’au Japon bien que certains voyagistes peuvent vous en proposer.

Comment acheter des places à Tokyo ?

Ces places sont individuelles et attribuées au balcon. Celles qui sont au parterre sont réservées pour les Massu qui sont une sorte de boxe. C’est à la Nihon Sumo Kyokai ou à Ticket Pia que l’on peut se procurer les places. Il est aussi possible d’assister à une demi-journée de tournoi avec assistance qui est organisée par des tour-operators.

Meilleurs films d’animation japonais

Les films présentés ici ont été choisis pour leur prouesse technique, leur graphisme, le nombre d’entrées qu’ils ont réalisé ou l’influence qu’ils ont eue au Japon et dans le monde.

Mon voisin Totoro (Hayao Miyazaki – 1988)

On pourrait citer Nausicaa, Princesse Mononoke, Porco Rosso ou Le voyage de Chihiro. Mon voisin Totoro a été présenté en session commune avec Le Tombeau des lucioles (Isao Takahata). L’ambiance à la fois nostalgique et fantastique séduit toutes les générations, et le protagoniste Totoro est devenu la mascotte du studio Ghibli.


Mind Game (Masaaki Yuasa – 2004)

Mind Game, du Studio 4°C est une antithèse des films d’animation classiques, qui ne conviendra pas à tout le monde. Il est dédié à un public rodé à la Japanimation et à la recherche de films sortant des sentiers battus.

Ghost in the Shell + Innocence (Mamoru Oshii – 1995/2004)

Ghost in the Shell ne surprendra personne ici, mais Innocence est plus controversé. Ses ouvertures philosophiques sur la question de la place de l’homme parmi les robots ne font pas l’unanimité. Il n’en demeure pas moins un indiscutable succès technique et artistique soutenu par une incroyable bande son de Kenji Kawai.

Perfect Blue (Satoshi Kon – 1999)

Satoshi Kon est l’un des maîtres des animes. Perfect Blue, sa plus grande réalisation, a inspiré le Black Swan d’Aronofsky. Film essentiel de l’histoire de l’animation, la dualité de ses personnages le rend étrange, excitant, troublant, dérangeant et étonnamment thérapeutique.

Evangelion, tétralogie (Hideaki Anno – 2007-2014)

Un must des séries de Japanimation, dont la fin a suscité une controverse. Réécrit, il est maintenant présenté en tétralogie par le studio Khara.

Akira (Katsuhiro Otomo – 1988)

C’est l’un des premiers films d’animation japonais introduits en France. C’est un manga ambitieux autour de la thématique de l’adaptation post-apocalyptique. Une sorte de Blade Runner japonais, initiateur du « Neo-Tokyo ».

Cowboy Bebop: Knockin’ on Heaven’s Door (Shin’ichirō Watanabe – 2001)

C’est le long métrage qui clôture la série Cowboy Bebop. Un exercice difficile, brillamment réussi par Watanabe dont c’est l’un des travaux majeurs, avec Samurai Champloo.

Kanojo to kanojo no neko (Makoto Shinkai – 1999)

Un court métrage de cinq minutes en noir et blanc, minimaliste, magnifique et poétique, début d’une grande carrière pour Makoto Shinkai.

One Piece Strong World (Munehisa Sakai / Eiichiro Oda – 2009)

One Piece, la série manga incontournable de ces dernières années mais longtemps dénigrée. Avec Strong World, le mangaka Oda l’élève au rang des belles réussites.

Rapporter des cadeaux originaux du Japon

Si les « tenugui » et les poupées Daruma sont considérés comme des cadeaux classiques du Japon, surpassez-vous en choisissant des cadeaux sortant de l’ordinaire, lesquels vont sûrement épater plus d’un.

Ninja de jardin

Cousin du nain de jardin, le ninja de jardin détient plus le rôle de protecteur que celui d’être décoratif. Il peut protéger vos fleurs et votre pelouse de certains animaux indésirables comme le chat du voisin par exemple. Certains modèles de ninja de jardin disposent des yeux qui s’illuminent la nuit. Il se charge au moyen de la lumière du soleil. Original non ? Vous pouvez l’offrir à n’importe qui et à n’importe quelle occasion, du moment que la personne apprécie l’originalité.

Les gommes imitation plats du Japon

Émerveillez vos collègues de travail en leur rapportant des gommes qui imitent super bien les plats typiques japonais. Ce qui rend ces gommes uniques c’est leurs couleurs vives et leurs formes qui donnent l’envie de croquer. Conseillez vos amis de les poser sur le bureau pour égayer leurs journées.

Le costume sumo gonflable

Idéal pour se déguiser lors d’un bal costumé ou pendant la soirée d’Halloween, le costume sumo gonflable est tout ce qu’il vous faut. Insolite, mais aussi amusant pour se divertir entre amis ou en famille, le costume dispose d’un gonfleur électrique. Lorsque vous avez décidé d’en acheter, pensez à vous procurer plus d’un costume si possible. Au passage, vous pouvez aussi vous prêter à un tournoi de sumo.

PQ sudoku !

Eh oui, il n’y a que les Nippons qui pensent les choses autrement. Avec un papier toilette gravé de sudoku, vous allez passer des heures et des heures dans votre petit coin. Vos invités seront même abasourdis en passant aux toilettes. Soyez sans crainte, l’encre d’impression utilisée sur les papiers toilette ne déteint pas. Vous pouvez également l’offrir en guise de cadeau pour Noël si ce n’est pas trop déplacé. Bref, choisissez la personne à qui vous allez l’offrir.

Les fameuses oreilles de chat Necomimi

À première vue drôles, les oreilles de chat sont munies d’un système futuriste leur permettant de réagir aux humeurs de celui qui les porte. Développées par Neurowear, ces oreilles de matou peuvent donc baisser lentement pour indiquer la sérénité. Elles se dressent pour démontrer le sérieux de la personne. On en trouve presque partout dans les magasins à Tokyo. Ce présent sera parfait pour une femme ou une petite fille.

Les bases du japonais pour un voyage au Japon

Le Japon et sa culture font rêver, et beaucoup aimeraient découvrir cet univers à l’occasion d’un voyage. Hélas, la barrière de la langue peut parfois faire douter. Les possibilités d’échanges en anglais étant limitées au Japon, le voyageur devra connaître au minimum quelques phrases ou expression-clés, pour pouvoir communiquer avec les japonais et découvrir sereinement ce magnifique pays.

La présentation et les formules de politesse

Les japonais accordent beaucoup d’importance aux formules de courtoisie. Aussi, il est essentiel de savoir correctement se présenter et de rester poli en toutes circonstances.

Bonjour : Konnichiwa (pour le matin : Ohayô)
Bonsoir : Komban wa
Comment vous appelez-vous ? : O namae wa nan desu ka ?
Je m’appelle Pierre : Watashi no namae wa Pierre desu
Je viens de France : Watashi wa furansujin desu
Comment allez-vous ? : O genki desu ka ?
Je vous remercie pour tout : O sewa ni natte orimasu.
Merci : Arigatô
Non, merci : Iie, kekkô desu
Je vous en prie : Dô itashimashite
Bonne nuit ! : O Yasumi !
Pas de problème : Mondai nai yo.

Les phrases utiles lors d’un voyage

Il est impossible de répertorier toutes les phrases que le voyageur devra prononcer. Néanmoins, en voici quelques-unes qui vous permettront de répondre ou d’interroger dans des situations courantes.

Dans combien de temps arriverons-nous ? : Tsuku made ni doregurai kakarimasu ka ?
J’ai réservé : Yoyaku shite aru.
Combien de chambres y a-t-il dans cet hôtel ? : Kono hoteru wa nan shitsu arimasu ka ?
Faites-vous une réduction pour les groupes ? : Dantaiwaribiki wa arimasu ka ?
Pouvez-vous m’expliquer ? : Setsumei shite kuremasu ka ?
Pouvez-vous répéter la question ? : Shitsumon wo kurikaeshite itadakemasu ka ?
Parlez-vous anglais ? Eigo ga hanasemasu ka ?
Pouvez-vous me faire de la monnaie ? : Ryogae shite kuremasu ka ?
Je n’ai pas d’argent sur moi : Ima o kane wo motte inai.
Vous parlez bien français : Furansugo ga yoku dekimasu ne.
Parlez plus fort, s’il vous plait : Oki na koe de itte kudasai.
Ca m’a plu : Soreki ni itta.
Bon appétit ! : Ikadakimasu
C’était bon ! : Oishikatta !

Bien sûr, pour prononcer correctement ses phrases, il faudra s’entraîner quelques semaines. Mais l’apprentissage des rudiments d’une langue fait partie des charmes du voyage !

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Voyager au Japon !

Un séjour au Japon débute souvent par un ajustement. Langue, culture, écriture : la perte de repères malmène parfois vos sens. C’est pourquoi il est bon de commencer par vous plonger dans l’étonnante Tokyo, équilibre réussi entre modernité occidentale et traditions orientales. Une fois acclimaté, partez à la découverte du Japon authentique !

Tokyo, cité aux mille visages

tokyo

Lorsque vous atterrissez à Tokyo, le mieux est encore de vous laisser happer par la ville. Son rythme, ses enseignes lumineuses, ses quartiers aux ambiances distinctes, sa gastronomie : tout est neuf pour un regard européen ! Parmi les visites incontournables, citons la Landmark Tower, le palais impérial et ses jardins, l’île artificielle Odaiba et l’intriguant marché aux poissons de Tsukiji. Pourquoi ne pas prendre un peu de recul le temps d’une croisière sur le fleuve Sumida ? Savourez depuis les eaux, les premiers jours de votre voyage au Japon

L’imposant Mont Fuji

Comme tout Tokyoïte, partez en quête d’air pur et de grands espaces, et prenez le train (le moyen de transport le plus pratique au Japon). Direction : la région du Mont Fuji, que vous atteignez en 1h30. Le sommet de ce dernier peut être aperçu depuis Tokyo par temps clair. Les visiteurs les plus courageux se lancent dans son ascension, tandis que les contemplateurs préfèrent flâner le long des lacs qui émaillent son pourtour.

Le parc national de Hakone

La région volcanique de Hakone s’est rendue célèbre, tant par ses paysages montagneux que pour ses sources d’eau chaude et soufrée. Une attraction locale consiste à faire cuire des œufs dans les piscines naturelles (les onsen). Plusieurs stations thermales vous invitent à goûter aux bienfaits des sources lors de votre séjour au Japon. Poussez votre exploration jusqu’aux contours du lac Ashi. Ce site de pêche et de plaisance constitue un cadre idéal pour immortaliser le reflet du Mont Fuji dans les eaux du lac.

Kyoto, étape incontournable d’un voyage au Japon

Avec Osaka et Tokyo, Kyoto fait partie des grandes villes de l’archipel japonais. Les édifices traditionnels, agrémentés de leurs jardins zen, ne manquent pas d’illustrer la culture japonaise ancestrale. Le palais impérial, le château de Nijo, ainsi que de nombreux temples vous convient à prolonger votre séjour au Japon.

Un voyage au Japon empreint de poésie

Nichées dans la province de Gifu, les villes de Kanazawa et Takayama vous donnent un aperçu de la vie d’antan au cœur de l’archipel. Les demeures traditionnelles en bois font le charme de Takayama, surnommée « la petite Kyoto ». Un cadre idéal pour s’initier à la cérémonie du thé ! Pour une escapade spirituelle, le Mont Koya (Kansai) et ses 120 temples et monastères forment un haut lieu de la religion bouddhiste. Le moment de vous essayer à la méditation zen… C’est aussi cela, un voyage au Japon.

Top des plages les plus belles du Japon

L’Asie de l’Est est sans aucun doute célèbre pour ses côtes aux eaux turquoises et ses plages de sable blanc. Ceux qui veulent profiter de vacances au bord de la mer choisissent généralement la Thaïlande, Bali ou la Malaisie, par exemple, comme destination. Le Japon, en revanche, n’a pas cette image de paradis pour les amoureux de la mer, et pourtant son littoral regorge de magnifiques plages, dont certaines n’ont rien à envier à leurs voisins tropicaux. Avec un climat aussi varié et différent entre le nord et le sud du pays, on trouve dans cet archipel toutes sortes de plages où l’on peut profiter de la nature. En voici quelques-unes.

La plage de Yonaha Maehama

Située sur l’île de Miyako, dans la préfecture d’Okinawa, cette île est parfaite pour les bains de soleil et la détente, ainsi que pour les sports nautiques. Cette plage, qui a la forme d’un serpent de sable blanc zigzaguant sur des eaux turquoises impeccables, est considérée comme la meilleure plage du Japon aujourd’hui, et elle mérite certainement sa renommée. Sa situation, très proche de Taiwan, son climat impressionnant presque toute l’année et la tranquillité qui s’en dégage, car elle semble presque une île semi-désertique, sont parfaits pour le voyageur qui veut se détendre, se déconnecter et ne faire qu’un avec la nature.

La plage de Amanohashidate

La côte de la province de Kyoto abrite certaines des plages les plus vierges du Japon, et a été désignée comme parc national depuis 2007. L’Amanohashidate est l’un d’entre eux. Cette plage, qui ressemble davantage à un banc de sable entouré par la mer d’Asoumi d’un côté et la baie de Miyazu City de l’autre, est une destination parfaite pour les amateurs d’activités de plage. En plus de fruits de mer délicieux, de plages propres où l’on n’a pas besoin de lunettes pour voir le fond, et d’une atmosphère relaxante, Amanohashidate est également célèbre pour avoir l’une des trois meilleures vues du Japon, et la légende veut que ce banc de sable ait été formé lorsque les dieux Izanagi et Izanami ont fait tomber l’échelle qu’ils construisaient pour relier le ciel et la terre.

La plage de Cap Maeda

L’un des meilleurs endroits pour faire de la plongée en apnée et en bouteille dans l’archipel japonais. Le Cap Maeda est situé à quelques kilomètres de Naha, sur l’île principale de la préfecture d’Okinawa. L’incroyable beauté de ses fonds marins, avec une faune très variée, et le manteau de corail qui recouvre ses fonds, en font l’une des meilleures destinations côtières de l’ancien royaume des Ryukyu. En outre, si l’eau n’est pas votre truc, les belles vues du sommet des montagnes qui jouxtent la mer valent tout autant la peine.

La plage d’Aharen

Dans un autre secteur d’Okinawa, cette fois sur l’île de Tokashiki, se trouve la plage d’Aharen. Cette partie du Japon, en raison de sa latitude, a un climat et des températures similaires à ceux des Caraïbes presque toute l’année. C’est un autre endroit recommandé pour pratiquer la plongée sous-marine, non seulement en raison des eaux transparentes et calmes, mais aussi parce qu’il n’est pas rare d’y trouver des tortues et d’autres animaux marins.

La plage de Naoshima

Entre le Kansai et Shikoku, dans ce que l’on appelle la mer intérieure de Seto, il y a une petite île principalement célèbre pour son art, l’île de Naoshima. Bien que presque tous les voyageurs viennent ici attirés par les sculptures et les formes d’art qui recouvrent l’île, il ne faut pas négliger les plages qui entourent sa côte. Les vues de n’importe quel point de la côte sont à couper le souffle, et cela, associé au fait unique qu’il y a des œuvres d’art à presque chaque coin de rue, comme la citrouille jaune de Kusama, ou la tortue shintoïste à côté de la côte, en font une zone de plage unique.

La plage de Yakushima

L’île de Yakushima est à elle seule l’une des plus belles destinations de l’archipel japonais. Il n’est pas surprenant que le même réalisateur d’animation, Hayao Miyazaki, se soit inspiré du paysage et de la nature de cette île pour réaliser son film Princess Mononoke. Ainsi, après une randonnée, une promenade dans les bois et la visite du plus ancien arbre de cryptomanie japonais du pays en son centre, quelle meilleure façon de se détendre que sur des plages comme celle d’Isso, où vous pouvez également plonger, ainsi que prendre un bain de soleil avec une vue magnifique.

La plage des Îles Ogasawara

Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, cet archipel, qui fait en théorie partie de Tokyo même s’il est éloigné de la capitale japonaise, est un véritable paradis tropical au milieu de l’océan Pacifique. Ces îles, peu fréquentées par les touristes étrangers en raison de leur éloignement, sont la destination idéale pour la plongée, la randonnée dans des forêts luxuriantes, ou même l’observation des baleines. Toute une île d’aventure.

La Plage d’Enoshima

Très proche de Tokyo et de Kamakura, et reliée au continent par un pont, cette île est l’une des destinations préférées des Tokioites pour se détendre. Il y a un temple dédié à la déesse de la fortune Benten au milieu de l’île, de nombreux restaurants où l’on peut déguster de bons plats et, les jours de bonne visibilité, on peut même voir la figure du Mont Fuji . En août, il y a des feux d’artifice incroyables au bord de la mer. La plage juste à côté d’Enoshima, Kuneguma Beach, est également l’un des points clés de la célèbre zone de surf connue sous le nom de Shonan, où l’on dit que le surf est né au Japon dans les années 1960.

Les dunes de sable de Tottori

Une des rares zones de la côte japonaise où l’attraction principale est le sable et non la mer. Cette zone de dunes immenses, qui s’étend le long de la côte est de l’archipel et est baignée par la mer du Japon, est un véritable paradis pour les sens. Grimper au sommet des plus hautes montagnes de sable est non seulement beau, mais aussi très amusant. Lorsque vous atteindrez le sommet, la brise marine et la vue de l’eau baignant la côte vous rappelleront encore une fois que, même si cela semblait être le cas, vous n’étiez pas au milieu du désert. Surfer sur le sable est également une expérience formidable.

La plage de Shirahama

Dans la préfecture de Wakayama, relativement proche d’Osaka, se trouve la plage de Shirahama, l’un des endroits les plus populaires auprès des visiteurs du Kansai pour passer une journée au bord de la mer. Bien qu’elle soit un peu éloignée d’Osaka City, les eaux fantastiques pour la baignade au bord de la mer, ainsi que les célèbres bains thermaux mixtes (avec maillot de bain) qui donnent sur la plage, sont quelque chose à apprécier au moins une fois dans la vie. Un véritable trésor à déconnecter de la ville.

La plage d’Aoshima

À Kyushu, dans la préfecture de Miyazaki, il y a la plage d’Aoshima, une autre destination favorite des surfeurs. Cette plage est également parfaite si vous voulez simplement marcher sur le sable ou vous baigner. Sa situation, sur la côte est de l’archipel, en fait un endroit idéal pour voir un beau lever de soleil au bord de la mer.

La plage de Kashiwajima

Au sud de Shikoku, dans la préfecture de Kochi, cette île est connue pour ses paysages et ses eaux cristallines, qui n’ont rien à envier à celles des îles d’Okinawa. De plus, les coraux qui décorent ses fonds marins et l’existence de plus de mille espèces de poissons dans la mer environnante en font un lieu idéal pour la plongée libre. C’est un endroit idéal pour se détendre et se relaxer.

La plage de Shimamui

Près de Sapporo, à Hokkaido, se trouve la plage connue sous le nom de Shimamui. Contrairement aux plages les plus au sud du pays, les plages d’Hokkaido sont plus propices à la marche et à la randonnée qu’à la baignade dans l’eau froide. Si vous êtes courageux, cela vaut quand même la peine de prendre un bon bain. Les rochers pointus qui sortent des eaux bleues entourant la côte donnent un air magique de film à cette plage qui est également proche de l’un des points les plus légendaires d’Hokkaido, le Cap Kamu.

Introduction au saké, la boisson nationale du Japon

Quiconque a déjà été au Japon ou connaît un peu le Japon aura entendu parler du saké. En fait, sake (酒) est un mot japonais utilisé pour décrire toutes sortes de boissons alcoolisées. Toutefois, le mot est souvent utilisé pour désigner le Nihonshu (日本酒) ou « alcool japonais », comme on appelle cette boisson au Japon. En fait, ce kanji se trouve parfois sur des panneaux dans les magasins ouverts 24 heures sur 24, ou sur des konbini pour indiquer que toutes sortes d’alcool sont vendues à l’intérieur.

Saké japonais, Nihonshu, vin de riz ?

Quel que soit son nom, c’est une boisson fermentée à base de riz, d’eau, de levure et de champignons koji, un ingrédient très important au Japon. Sans lui, le riz ne fermenterait pas et nous n’aurions pas de saké. Une boisson fermentée est fabriquée par le processus chimique qui consiste à laisser certains ingrédients contenant beaucoup de glucose à côté de la levure. Ce processus peut être plus ou moins rapide et utilise des températures différentes selon la boisson que vous voulez préparer. Le vin, la bière ou le saké sont des exemples de boissons obtenues par fermentation de leurs ingrédients.

Ce processus crée les conditions nécessaires pour que la levure transforme le saccharose en alcool. En outre, ce processus préserve de nombreuses propriétés et caractéristiques nutritionnelles des ingrédients de base.

Bouteilles de saké japonais

Le monde du saké est très diversifié et complexe, tout comme le monde du vin, même s’il est encore peu connu. Il existe de nombreuses caves qui proposent différents types de saké, et si vous en savez un peu plus, vous pourrez apprécier encore plus cette boisson. En fait, le saké est parfois encore considéré comme un simple ingrédient dans certaines recettes japonaises, mais rien de plus. En fait, ce qui s’est passé dans nos pays était dans de nombreux cas de mauvaise qualité.

Heureusement, cette boisson suscite un intérêt croissant. Et grâce à cet article, vous disposez des informations de base pour commander du Nihonshu dans n’importe quel Izakaya ou taverne japonais comme si vous étiez un local. Vous pouvez également le faire dans n’importe quel restaurant japonais de votre ville, acheter du saké et le déguster à fond. Nous aborderons plus tard les différents aspects qui font de cette boisson un produit unique, afin que vous puissiez devenir un véritable expert.